vers Sesriem, Namibie, le 30 juillet 2003
Nous avions avalé la piste tout le jour. Un goût de poussière dans la bouche. On s’essuyait les lèvres du revers de nos bras poisseux de sueur. Plus fatigués, plus hagards que les dernières antilopes qui se poussaient mollement devant.
Soir voleur d’hébétude.
Et c’est à peine si on entendait les étoiles s’ouvrir.
Les commentaires récents