(vers Tafi del Valle, Argentine, le 2 août 06)
Onze mille kilomètres en quatre semaines. Un pays grand comme cinq fois la France se gagne avec beaucoup de bitume et de poussière, quand le fer manque aux chemins. Des armadas de bus strient la pampa en rangs serrés. Depuis les sièges à mollesse variable, les paysages prennent le temps de défiler et avec eux les villes et les villages paresseux et les animaux et des camions et d’autres bus. Les visages se croisent aussi et les langues se délient parfois au détour d'un sourire, et chaque voyage dans le voyage est une histoire qui en raconte d'autres.
(Une histoire pas drôle : en triant les photos ce soir, je me suis aperçu qu’il en manquait une vingtaine, dont un portrait du cerf des marais, des caïmans noirs et des singes alouates. Une fausse manipulation lors du transfert de la carte mémoire sur le disque de stockage mobile et patatras ! Fichiers écrasés par erreur. Rencontres à jamais souvenirs.)
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