(Lans-en-Vercors, Isère, le 1er oct. 06)
L’amour fait tenir la langue, la fait vibrer aussi. Mais aujourd’hui, j’ai beau porter ma langue au rouge, rien n’y fait. Les lèvres s’éteignent. Le cœur s’éloigne. Et il n’y a rien à cueillir au jardin pour combler le vide. Le temps ne nous réussit pas. Qu’avons-nous fait de cette quête d’absolu, de cette soif de ciel, du commencement du monde ?
[Le vide, on dirait qu’il est aussi difficile de le combler que de s’y reclure.]
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