Aéroport de Bruxelles, Belgique, le 19 janvier 07
L’Abbé Pierre de l’écologie, Nicolas Hulot, renonce donc à s’engager dans la course présidentielle. Il laisse aux candidats républicains le soin d’appliquer les propositions qu’ils ont signées dans son pacte. J’ai hâte d’être au lendemain des élections pour voir qui, du psychorigide ou de la démagogue (à moins que ce ne soit l’inverse), va, au pire, ficher ses engagements adoptifs à la poubelle, au mieux leur administrer un retraitement sévère. En attendant, les Verts se réjouissent de la décision de l’animateur télé. Dominique Voynet en particulier le félicite d’avoir porté si haut le débat environnemental dans ces élections. Je vois surtout dans sa joie un grand ouf ! de soulagement : la guillerette candidate espère bien profiter de ce retrait pour se refaire une santé dans les intentions de vote. Sauf qu’on ne devient jamais populaire par défaut. Dominique et ses frères Sourire sont sans doute honnêtes dans leur engagement, je ne vois ni la forme de leur discours et dans leur attitude rien qui puisse attirer à eux un électorat plus large qu’un club d’amateurs de tartes aux pommes bio. Ceux qui ont fréquenté une association de protection des oiseaux pendant des années pour s’écharper sans fin sur ses statuts sans avoir jamais vu « le cul d’un moineau » (pour reprendre l’expression du marieur de Bègles) sauront malheureusement de quoi je cause.
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