Péninsule Valdès, Argentine, août 2006
C’est dans le grand chahut du soir que résonne au plus fort l’appel de l’amour. Le cri du dernier oiseau, l’apparition fugitive et paisible d’un grand cerf. Ponctuations évanescentes d’un monde que nous ne sommes pas autorisés à lire entre les lignes, secondes secrètes volées à la danse indéchiffrable des planètes.
La vraie matière de notre vie ne sera donc faite que de cela, de grains de ciel sans cesse dissous par le chagrin et l’inquiétude. Bonheurs fugitifs, étoiles filantes, sourires fragiles, au milieu du combat de la lumière du cœur contre l’ombre qui nous porte et qui nous happe.
Les commentaires récents