Tiruchirapalli, Tamil Nadu, juillet 2008
Se laisser aller à ressentir; jouir sans entraves du symbole. Il n'est pas l'heure de jacasser ses craintes ou de pépier d'obscures spéculations abstraites. Ce que le peuple américain fait briller là sera toujours plus précieux que tout l'or de Fort Knox, plus généreux que n'importe quel discours de François Hollande. Dans une année blafarde, l'événement, par la rupture qu'il provoque avec la médiocrité morale et politique, redonne une espèce de foi en la destinée humaine. A chacun de capitaliser cette joie qui traverse le monde (et je pense en particulier à l'Afrique noire) en énergie féconde pour nous tous. Lire ce qui se passe au "pays des possibles" pour écrire nos pages à venir : c'est le moins qu'on puisse faire pour être à la hauteur de l'espoir qu'on nous tend.
Les commentaires récents