Fort Cochin, Kerala, août 2008
Encore une journée lente qui tamise son ciel entre les grilles. Les rancoeurs même à petites gorgées brûlent la langue. Il y a longtemps déjà que j'habite ce palais ruiné. Sa pénombre me protège mais je ne vois surgir nulle part une fièvre, une ardeur pour accrocher de nouveaux rêves à ma porte.
(à Martine, Ségo, Laurent, Pierre, Lionel, Jack, François, Henri, Bertrand...)
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