La lente traversée, une mer de nuit – une image
éventuelle de l’exil. Tu disparais entre les vagues, à rebours des
courants. Au loin sombrent les rivages où je n’accosterai pas : peur à
l’idée que personne ne pourrait m’accueillir à l'aube. La mer, sel, écume, houle,
offre une gloire posthume à nos baisers clandestins tandis que, tenace, le temporal nous terrasse : l’oubli est impossible, et le retour,
interdit.
(le temporal est à la fois la tempête en espagnol et un terme liturgique)
(le temporal est à la fois la tempête en espagnol et un terme liturgique)
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